L’or est un métal précieux qui fascine les hommes depuis la nuit des temps. Il se cache dans les entrailles de la terre, mais aussi dans les cours d’eau qui charrient les sédiments. Trouver de l’or dans une rivière est le rêve de nombreux prospecteurs, qui espèrent faire fortune ou simplement vivre une aventure passionnante. Mais, comment s’y prendre pour dénicher ce trésor caché ? Quels sont les outils et les techniques à utiliser ? Quels sont les endroits les plus propices à la prospection ? Découvrez dans cette revue quelques conseils pratiques pour trouver de l’or aux abords d’une rivière, en particulier dans les pays francophones d’Afrique, où l’orpaillage est une activité répandue.
Qu’est-ce que l’orpaillage ?
L’orpaillage est une activité lucrative qui consiste à rechercher et à extraire de l’or des zones qui en contiennent. C’est une pratique qui existe depuis de nombreuses années, mais qui a su évoluer en s’adaptant à l’évolution technologique ainsi qu’aux nouvelles normes environnementales. Cette activité est présente dans toutes les régions du monde, surtout en Afrique où elle se présente sous diverses formes.
Il existe en effet deux types d’orpaillage qui se distinguent par les méthodes utilisées pour l’extraction de l’or. Il s’agit de l’orpaillage traditionnel et de l’orpaillage industriel. Chaque méthode est utilisée dans des zones et des circonstances précises.
L’orpaillage traditionnel est la forme simple et basique de l’extraction de l’or. La recherche du précieux métal est effectuée par des chercheurs d’or, des particuliers avec des moyens parfois limités. Ils utilisent donc des outils simples et manuels tels que les batées, les tamis et les pelles pour extraire l’or. En général, ces chercheurs d’or ciblent de petits dépôts alluvionnaires pour leur extraction.
L’orpaillage industriel quant à lui est beaucoup plus élaboré avec l’utilisation des matériaux de pointe. Cette forme d’orpaillage est réservée aux chercheurs d’or professionnels et bien équipés. Grâce à un équipement de meilleure qualité, les professionnels arrivent à augmenter leurs gains plus facilement.
Les grosses compagnies minières nationales et internationales sont également impliquées dans l’exploitation des plus gros gisements d’or du continent. Les pays avec les réserves d’or les plus importantes sont :
- L’Afrique du Sud ;
- Le Ghana ;
- La Côte d’Ivoire ;
- Le Mali.
Une fois l’or extrait, il est vendu sur le marché mondial. Le commerce de l’or est considéré comme l’une des activités les plus lucratives au monde en raison de la rareté du produit. L’économie de certains pays ainsi que la bourse sont d’ailleurs fortement influencées par l’or et les fluctuations du prix.
Même si l’orpaillage reste un secteur ouvert à tout le monde, il y a tout de même de nombreuses conditions à remplir avant de se lancer. Il faut en effet avoir un minimum de connaissances et respecter certaines règles en vigueur dans les pays afin de pouvoir extraire l’or.
L’orpaillage est un art millénaire qui date de l’époque antique. Il s’agit d’exploiter la force de la pesanteur et la lourdeur de l’or pour l’isoler des autres éléments qui se trouvent dans les rivières. L’or est en effet le métal le plus pesant qui soit, avec une densité de 19,3 g/cm3. Il a tendance à s’accumuler au fond des cours d’eau, dans les crevasses du lit ou sur les rives. Pour le récupérer, il faut donc fouiller, cribler, rincer et sélectionner les sédiments à l’aide d’outils adaptés, comme la batée, le pan, le sluice ou le détecteur de métaux.
L’orpaillage peut être pratiqué de façon ludique ou professionnelle, selon l’objectif et le degré de la prospection. Il existe des normes et des lois à respecter, selon les pays et les zones où l’on prospecte. Il faut notamment s’informer sur les droits de propriété, les permissions nécessaires, les zones protégées, les impacts environnementaux et les taxes à payer.
Quelles sont les formations à suivre et les connaissances à avoir pour devenir chercheur d’or en Afrique ?
Devenir chercheur d’or en Afrique n’a rien d’exceptionnel. Le domaine de l’orpaillage est d’ailleurs en pleine expansion avec la découverte chaque jour de nouveaux gisements à exploiter. C’est donc le moment idéal pour une reconversion professionnelle dans ce secteur très rentable. Toutefois, avant de se lancer dans la recherche effrénée de l’or, il faut au préalable bien se former.
Les formations servent avant tout à acquérir les connaissances basiques qui pourraient s’avérer utiles à tout chercheur d’or. Il existe à cet effet de nombreuses formations pratiques pour toute personne désireuse de se lancer. Les programmes des formations varient en fonction des attentes et des centres de formation.
Toutefois, les notions les plus importantes telles que la formation aux techniques d’extraction de l’or sont toujours incluses dans les programmes. Il faut en effet enseigner toutes les méthodes et astuces qui servent à trouver l’or et l’extraire efficacement. Les futurs chercheurs d’or doivent aussi apprendre à maîtriser les outils à utiliser pour l’extraction du métal précieux.
Le matériel utilisé pour extraire l’or est en perpétuelle évolution. De nouveaux équipements sont mis au point chaque année pour améliorer l’efficacité de la procédure. Vous devez donc apprendre à utiliser les outils modernes présents sur le marché. C’est le cas des détecteurs et des rampes d’orpaillage. De la même manière, une bonne maîtrise des outils traditionnels est aussi requise.
Dans certains cas, les équipements modernes ne sont pas adaptés pour extraire l’or. Il faut donc utiliser les vieilles méthodes pour confirmer la présence du métal dans la région et en extraire les premiers kilos. C’est d’ailleurs une étape préliminaire avant d’essayer de transformer la zone en dépôt alluvionnaire prêt à être exploité.
En plus de ces formations pratiques très utiles sur le terrain, il est conseillé de se former dans certains domaines proches de l’orpaillage. Il s’agit entre autres de la géologie, des sciences de la terre ou encore de la minéralogie. Des connaissances basiques dans ces domaines peuvent être très utiles pour une meilleure étude des sols et la prospection aurifère. Les formations sont néanmoins plus théoriques et accessibles dans les universités.
Outre les formations et les études universitaires, il existe un autre moyen de devenir chercheur d’or rapidement. Vous pouvez en effet faire un stage d’initiation. Le stage est un processus d’immersion complète dans le domaine afin d’acquérir rapidement de l’expérience. Au cours d’un stage, vous aurez l’occasion de côtoyer les véritables experts du domaine et d’apprendre leurs techniques.
Où trouver de l’or dans les rivières ?
L’or se cache dans les rivières qui descendent des montagnes où il y a des roches riches en or. Ces roches renferment des veines ou des pépites d’or qui sont détachés par l’usure et emportés par les eaux. L’or s’accumule ensuite dans les lieux où le courant est plus lent, où il y a des obstacles, comme des pierres, des arbres, des tournants ou des chutes d’eau. Il faut donc identifier ces endroits propices et les fouiller avec rigueur.
Pour trouver de l’or dans les rivières, il faut aussi prendre en compte les saisons et les conditions météorologiques. En effet, les crues et les inondations peuvent changer le tracé des rivières et déplacer l’or. Il est donc conseillé de prospecter après une période de fortes précipitations, qui peut faire ressortir de l’or enfoui. Évitez de prospecter quand l’eau est trop froide, trop boueuse ou trop rapide, ce qui rend la recherche plus pénible et moins plaisante.
Quels sont les outils indispensables pour l’orpaillage ?
L’orpaillage est une activité qui consiste à chercher de l’or dans les rivières, en utilisant de simples outils manuels. Pour pratiquer l’orpaillage, il faut avoir quelques outils de base, qui vont permettre de fouiller, de cribler, de rincer et de sélectionner les sédiments à la recherche de l’or.
La batée
La batée est un équipement en forme de cône coupé, généralement en plastique ou en métal, qui sert à rincer les sédiments. On y met de l’eau et on fait un mouvement circulaire pour faire monter les matériaux les plus légers à la surface, tandis que l’or reste au fond. On élimine ensuite petit à petit les déchets jusqu’à ne conserver que les paillettes ou les pépites d’or.
C’est l’outil le plus ancien et le plus simple pour l’orpaillage. Elle permet de trouver de l’or dans les endroits les plus difficiles d’accès, comme les petits ruisseaux ou les marécages. Elle demande cependant de la patience et de la dextérité, car il faut savoir doser la force et la vitesse du mouvement pour ne pas perdre l’or.
Le pan
Ustensile en forme de casserole, le pan est souvent en plastique et sert à trier les sédiments. On y met de l’eau et on le secoue pour faire passer les matériaux les plus fins à travers les trous du fond, tandis que les plus gros restent dans le pan. On peut ensuite utiliser la batée pour rincer le contenu du pan et récupérer l’or.
C’est un outil plus moderne et plus efficace que la batée, car il permet de traiter plus de sédiments en moins de temps. Il est adapté aux endroits où il y a beaucoup de sable ou de gravier, comme les plages ou les bancs de la rivière. Il faut cependant faire attention à ne pas perdre les petits morceaux d’or qui peuvent passer à travers les trous du pan.
Le sluice
C’est un dispositif en forme de canal, souvent en métal ou en plastique, qui sert à sélectionner les sédiments. On le place dans le courant de la rivière et on y verse les sédiments à l’aide d’une pelle ou d’un seau. Le sluice est équipé de tapis ou de riffles qui retiennent l’or, tandis que les autres matériaux sont emportés par l’eau.
On peut ensuite nettoyer le sluice et récupérer l’or. C’est un outil plus performant et plus rapide que le pan ou la batée, car il permet de traiter de grandes quantités de sédiments sans interruption. Il est adapté aux endroits où il y a beaucoup d’or, comme les gisements primaires ou les placers. Il est important de disposer d’un bon débit d’eau et d’un bon emplacement pour installer le sluice.
Le détecteur de métaux
Il s’agit d’un appareil électronique qui sert à localiser l’or dans le sol ou sous l’eau. Il émet un signal sonore ou visuel quand il détecte la présence d’un métal. Il faut alors creuser à l’endroit indiqué pour extraire l’or. Il existe différents types de détecteurs de métaux, selon la profondeur, la sensibilité ou la discrimination.
Le détecteur de métaux est un outil pratique et ludique pour l’orpaillage, car il permet de trouver de l’or sans avoir à manipuler les sédiments. Il est adapté aux endroits où l’or est enfoui, comme les anciens sites miniers ou les zones alluviales. Il faut cependant faire attention à ne pas confondre l’or avec d’autres métaux, comme le fer ou le cuivre.
Quelles sont les lois à respecter pour chercher de l’or légalement dans les pays africains ?
L’orpaillage est un secteur très ouvert avec une concurrence modérée, surtout en Afrique. Cependant, faire attention aux concurrents n’est pas la seule difficulté à surmonter pour extraire de l’or en toute tranquillité. Il faut en effet respecter un certain nombre de lois afin d’éviter les poursuites judiciaires et les confiscations de gains.
Compte tenu de la rareté de l’or et de sa valeur, de nombreuses lois ont été approuvées dans les pays africains portant sur son exploitation. Ces règlementations varient d’un pays à un autre. Il est donc conseillé de bien se renseigner sur la législation en vigueur dans une région avant d’essayer d’exploiter une mine d’or.
Pour cela, vous pouvez vous rapprocher des ministères responsables des exploitations minières de chaque pays. Si vous représentez un grand groupe de chercheurs d’or professionnels, vous aurez même la possibilité de signer des partenariats. Ainsi, vous pourrez extraire l’or en toute légalité en respectant les mesures imposées.
En plus des normes juridiques sur l’extraction de l’or en Afrique, il faut aussi respecter des normes environnementales. Avec le contexte actuel du réchauffement climatique et de la préservation de l’environnement et des ressources, exploiter des mines peut s’avérer compliqué.
Pour extraire l’or sans attirer la colère des écologistes, il est recommandé d’opter pour des techniques d’exploitation durables. Vous pouvez par exemple limiter au maximum la déforestation et l’utilisation des produits chimiques toxiques. Par ailleurs, il vous sera indispensable d’adopter une politique de gestion des déchets irréprochable.
Quelles sont les techniques de base pour l’orpaillage ?
L’orpaillage demande de la patience, de la persévérance et de la méthode. Il faut savoir observer, analyser et tester les différents endroits où l’or peut se cacher.
La prospection visuelle
La prospection visuelle est la technique la plus simple, qui consiste à chercher l’or à l’œil nu, sur les rives ou dans le lit de la rivière. On peut repérer des paillettes ou des pépites d’or qui scintillent au soleil, ou des indices comme des roches riches en or, des minéraux liés à l’or (comme le quartz ou la pyrite) ou des traces de travaux anciens.
C’est l’outil le plus accessible et le plus économique pour l’orpaillage. Il permet de trouver de l’or dans les endroits les plus faciles d’accès, comme les petits cours d’eau ou les zones sèches. Il exige par contre de la chance et de l’attention, car il faut savoir distinguer l’or des autres matériaux qui peuvent lui ressembler.
La prospection au pan
Elle consiste à cribler les sédiments à l’aide du pan, puis à les rincer à l’aide de la batée. On peut ainsi récupérer de l’or fin ou grossier, selon la taille des trous du pan. Choisissez un endroit où le courant est faible, où il y a des dépôts de sable ou de gravier, et où il y a peu de végétation.
Évitez de mélanger les sédiments de différentes couches, car l’or se trouve généralement dans la couche la plus basse. C’est l’outil le plus répandu et le plus polyvalent pour l’orpaillage. Cela permet de trouver de l’or dans les endroits où il y a peu ou pas de courant. Cette démarche demande cependant de la patience et de la précision, car il faut savoir doser la quantité d’eau et maitriser la vitesse du mouvement pour ne pas perdre l’or.
La prospection au sluice
C’est la technique la plus efficace qui consiste à sélectionner les sédiments à l’aide du sluice. On peut ainsi traiter une grande quantité de sédiments en peu de temps et récupérer de l’or fin ou grossier, selon le type de sluice. Il faut choisir un endroit où le courant est suffisant, où il y a des dépôts de sable ou de gravier, et où il y a peu de végétation.
Réglez correctement le sluice, en fonction de la pente, de la vitesse de l’eau et de la granulométrie des sédiments. Le sluice est l’outil le plus performant et le plus rapide pour l’orpaillage. Il permet de trouver de l’or dans les endroits où il y a beaucoup de courant, comme les rapides ou les cascades. Il demande cependant de disposer d’un bon débit d’eau et d’un bon emplacement pour installer le sluice.
La prospection au détecteur de métaux
Il s’agit de la technique la plus moderne, qui consiste à localiser l’or dans le sol ou sous l’eau à l’aide du détecteur de métaux. On peut ainsi trouver de l’or grossier ou très grossier, sous forme de pépites ou de nuggets. Choisissez un détecteur adapté au terrain, à la profondeur et au type d’or recherché. Il faut aussi savoir interpréter les signaux du détecteur, en fonction de la puissance, de la tonalité et de la stabilité.
Le détecteur de métaux est l’outil le plus pratique et le plus ludique pour l’orpaillage, car il permet de trouver de l’or sans avoir à manipuler les sédiments. Il est adapté aux endroits où l’or est enfoui, comme les anciens sites miniers ou les zones alluviales. Il faut cependant faire attention à ne pas confondre l’or avec d’autres métaux, comme le fer ou le cuivre.
Quelles sont les erreurs à éviter pour l’orpaillage ?
L’orpaillage n’est pas une science exacte, et il n’y a pas de méthode infaillible pour trouver de l’or. Cependant, il y a quelques erreurs à éviter pour ne pas gaspiller son temps, son énergie et son or.
Ne pas se renseigner sur les règlementations
Avant de se lancer dans l’orpaillage, il faut se renseigner sur les droits de propriété, les autorisations nécessaires, les zones protégées, les impacts environnementaux et les taxes à payer. Respectez la loi, les propriétaires, les autres prospecteurs et l’environnement. Il faut aussi se méfier des arnaques, des vols et des conflits qui peuvent survenir dans certaines zones.
L’orpaillage est une activité qui peut être règlementée, interdite ou soumise à des conditions particulières, selon les pays et les régions. Il faut donc se renseigner auprès des autorités compétentes, des associations d’orpailleurs ou des guides locaux, avant de prospecter. Il faut également respecter les règles de sécurité, d’hygiène et de protection de la nature, pour ne pas mettre en danger sa vie ou celle des autres ni dégrader l’écosystème.
Ne pas se préparer correctement
Avant de partir en prospection, il faut se préparer correctement. Choisissez un lieu, une saison et une heure adaptés à l’orpaillage. Vous devez vérifier la météo, le niveau et la qualité de l’eau, et les conditions de sécurité. Il faut également s’équiper correctement, en fonction du type de prospection et du terrain. Il faut emporter des outils, des vêtements, des chaussures, des gants, un chapeau, des lunettes, de la crème solaire, de l’eau, de la nourriture, un téléphone, une trousse de secours, etc.
L’orpaillage est une activité qui demande de l’adaptation, de la prévoyance et de l’organisation. Il faut donc choisir un endroit où il y a des chances de trouver de l’or, en fonction de la géologie, de l’hydrologie et de l’histoire du lieu. Tenez compte des saisons et des conditions climatiques, qui peuvent influencer le niveau et la température de l’eau, ainsi que la visibilité et le confort.
Il faut s’équiper en fonction du terrain, qui peut être boueux, caillouteux, sableux, etc. Il est important d’avoir des outils adaptés, solides et légers, ainsi que des vêtements et des chaussures confortables et résistants.
Ne pas respecter les principes de base de l’orpaillage
Vous devez connaitre et appliquer les principes de base de l’orpaillage, qui sont la gravité, la densité, la stratification et la patience. Utilisez la gravité et la densité de l’or pour le séparer des autres matériaux. Il faut tenir compte de la stratification des sédiments, qui fait que l’or se trouve généralement dans la couche la plus profonde.
Faites preuve de patience, car l’orpaillage est une activité qui demande du temps, de la persévérance et de la méthode. C’est une activité qui repose sur des principes physiques simples, mais qui nécessite de la pratique et de l’expérience. Utilisez les outils de façon appropriée, en fonction de la forme, de la taille et de la pureté de l’or.
Il faut aussi savoir observer et analyser les sédiments, pour repérer les indices et les anomalies. Testez et comparez plusieurs endroits, pour optimiser ses chances de trouver de l’or. De ce fait, avoir des conniassances en géologie peut vous servir pour mieux apprehender les endroits où se concentre l’or.
Ne pas nettoyer et trier correctement l’or
Il est important de nettoyer et de trier correctement l’or, pour le séparer des impuretés et des autres métaux. Utilisez de l’eau, du savon, du vinaigre, de l’ammoniaque, du mercure ou du cyanure, selon le type et la quantité d’or. Vous devez peser, mesurer, classer et étiqueter l’or, pour en connaitre la valeur et la provenance.
Il faut enfin stocker l’or dans un endroit sûr, à l’abri de l’humidité, de la poussière, de la chaleur et des voleurs. Cette activité ne s’arrête pas à la découverte de l’or, mais implique aussi son traitement et sa conservation. Il faut donc savoir nettoyer et trier l’or, pour le débarrasser des saletés et des métaux indésirables, qui peuvent altérer sa qualité et sa valeur. Il est aussi important de savoir peser, mesurer, classer et étiqueter l’or, pour le reconnaitre, le comparer et le vendre.
Quels sont les pays francophones d’Afrique où l’or est abondant ?
L’Afrique est un continent riche en or, qui représente environ 20 % de la production mondiale. Parmi les pays africains, certains sont francophones, c’est-à-dire qu’ils ont le français comme langue officielle ou co-officielle.
Le Mali
Le Mali est le troisième producteur d’or d’Afrique, avec environ 65 tonnes par an. L’or représente plus de 70 % des exportations du pays. Il dispose de nombreux gisements d’or, principalement dans le sud et l’ouest du pays. L’orpaillage y est pratiqué par des milliers de personnes, souvent de façon artisanale et informelle.
C’est aussi le berceau de l’empire du Mali qui a connu son apogée au 14e siècle grâce à l’or. L’empereur Kankou Moussa, qui a régné de 1312 à 1337, est considéré comme l’homme le plus riche de l’histoire, grâce à son immense fortune en or. Il a effectué un célèbre pèlerinage à La Mecque en 1324, en distribuant de l’or sur son passage.
Le Burkina Faso
Il est cinquième producteur d’or d’Afrique, avec environ 50 tonnes par an. L’or représente plus de 60 % des exportations du pays. Ce pays dispose de nombreux gisements d’or, principalement dans le centre et le nord du pays. L’orpaillage est pratiqué par des milliers de personnes, souvent de façon artisanale et informelle.
Le Burkina Faso est aussi le pays d’origine de Thomas Sankara, qui a tenté de réformer le pays en se basant sur l’or. Sankara, qui a été président de 1983 à 1987, a lancé une politique de développement économique et social, en valorisant les ressources naturelles du pays, dont l’or. Il a aussi dénoncé la dette extérieure et le néocolonialisme.
La Côte d’Ivoire
Septième producteur d’or d’Afrique, la Côte d’Ivoire produit environ 25 tonnes par an. Cette matière représente plus de 15 % des exportations du pays. La Côte d’Ivoire dispose de nombreux gisements d’or, principalement dans le nord et le sud-ouest du pays. L’orpaillage est pratiqué par des milliers de personnes, souvent de façon artisanale et informelle.
C’est le pays natal de Félix Houphouët-Boigny qui a construit la basilique Notre-Dame de la Paix avec de l’or. Houphouët-Boigny, qui a été président de 1960 à 1993, a fait de la Côte d’Ivoire un pays prospère et stable, grâce à sa politique de développement agricole et industriel, basée sur l’or et le cacao.
Quelques conseils pour réussir en tant que chercheur d’or en Afrique
Suivre une formation pour devenir chercheur d’or en Afrique est très recommandé avant de se lancer. Toutefois, quelle que soit la formation, il n’existe aucune garantie que vous allez réussir dans ce domaine. Pour mettre toutes les chances de votre côté, vous pouvez appliquer quelques conseils suivis d’ailleurs par les professionnels du domaine.
Investir dans les équipements de qualité
Pour un chercheur d’or, le plus important n’est pas de trouver un emplacement, mais d’avoir un équipement de qualité. En effet, sans le matériel adéquat pour extraire l’or, la découverte d’une mine est complètement inutile. Vous devez donc investir pour vous procurer les meilleurs équipements d’orpaillage. Il ne faut pas non plus hésiter à investir dans l’entretien du matériel. La meilleure des choses à faire est de prévoir un budget pour ces dépenses.
Privilégier la sécurité des personnes pendant l’extraction de l’or
Pour rentabiliser en tant que chercheur d’or en Afrique, il faut travailler en groupe. Vous avez le choix entre rejoindre une société minière et créer la vôtre. Dans les deux cas, vous devez toujours penser à la sécurité des personnes qui collaborent avec vous. Il faut donc fournir tous les équipements de protection utiles et organiser des formations sur les règles de sécurité.
Être persévérant en tant que chercheur d’or
L’orpaillage est un domaine où la chance joue énormément. En plus d’être un travail pénible, il n’y a vraiment aucune certitude quant à la découverte d’une mine. Vous pourrez donc passer des mois sans trouver un emplacement exploitable à certains moments. Il faut donc être persévérant et patient pour traverser les périodes de crise et profiter des situations favorables.
Apprendre la gestion financière
Pour finir, il est fortement recommandé d’apprendre la gestion financière pour être un bon chercheur d’or en Afrique. Même si vous disposez d’un bon emplacement et arrivez à extraire de grandes quantités d’or, vous pouvez ne pas être rentable. Une mauvaise gestion des ressources financières peut en effet avoir de grandes conséquences sur vos bénéfices et la suite de vos activités d’orpailleur.
Devenir chercheur d’or en Afrique nécessite une formation adéquate et la compréhension des lois et normes régissant l’activité minière. Les chercheurs d’or doivent acquérir des connaissances pratiques et théoriques, tout en respectant les normes environnementales et juridiques spécifiques à chaque région. Pour réussir, il est crucial d’investir dans des équipements de qualité, de prioriser la sécurité des travailleurs et de développer des compétences en gestion financière pour optimiser la rentabilité de l’activité.